Toute victoire politique est d’abord une victoire idéologique. Pour gagner dans les urnes, il faut gagner dans les têtes. François Fillon l’a suffisamment démontré à la primaire. D’abord grâce à la force de son projet, qui est au point d’équilibre de la droite. Ensuite par son expérience de Premier ministre, habitué aux sommets et aux négociations internationales, qui lui donnent la force d’âme suffisante pour affronter les épreuves qui s’ouvrent devant lui.
Oui, François Fillon va gagner car il a su rassembler sa famille politique malgré la tempête. Dans l’épreuve, il n’a pas vacillé. Il a écouté, reconnu des erreurs ; mais il a toujours conservé son programme car il sait que ses idées sont bonnes pour la France. D’un côté, autorité de l’État, de l’autre, redressement économique. Deux piliers solides pour une campagne qui ne ressemble à aucune autre. Ses idées sont celles d’une France souvent silencieuse et qui n’a pas pignon sur rue dans les médias. Elle incarne pourtant la pensée majoritaire, à défaut d’être la pensée dominante.
A gauche, Emmanuel Macron apparaît pour ce qu’il est: le joker du système. La dernière carte que François Hollande abat pour tenter de recycler ceux qui le veulent: Attali, Hue, Kouchner, Bartolone, Delanoë… Et même François Bayrou, qui s’y connait en changements de cap depuis vingt ans. Pour moderniser le pays, Emmanuel Macron prend ceux qui ont échoué hier! Qu’importe: quoi qu’il dise, quoi qu’il fasse, le chouchou des médias est encensé par la presse. Il jure même qu’il peut gagner grâce à son «style» et sans programme. Au contraire…
Il tiendra bon face à Trump et Poutine
J’étais dimanche dernier au meeting du Trocadéro. C’était impressionnant. Certains parlent au nom du peuple: François Fillon, lui, l’a réuni à Paris le temps d’un meeting qui ne correspondait pas aux caricatures qu’on pouvait lire ou entendre dans la presse.
En tenant bon, il a fait mentir tous les pronostics. C’est la preuve qu’il sera fort, demain, lorsqu’il s’agira de négocier face à Vladimir Poutine ou Donald Trump.
Imagine-t-on vraiment Emmanuel Macron à un sommet international entre tous ces chefs d’État?
Oui, François Fillon va gagner: il est le seul à s’opposer fortement au terrorisme islamique, quand d’autres considèrent que la France aurait une «responsabilité» dans sa propagation. Il défend notre histoire, les racines de notre pays, quand d’autres sapent encore un peu plus les bases de notre roman national. Il a de l’expérience, quand d’autres claironnent et vantent leur «immaturité» politique. En bref, il assume. Il est solide. Et l’on ne craint pas de donner les codes nucléaires à ce genre d’hommes d’État.
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