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Le sauve-qui-peut sécuritaire de François Hollande

Pour Eric Ciotti, le Président de la République n’a aucune légitimité à donner des leçons de sécurité à son successeur.   En déplacement à Chartres, François Hollande a eu l’aplomb de donner conseil à son futur successeur à l’Elysée de recruter des gendarmes et des policiers.  En agissant ainsi, il réduit le malaise exprimé depuis de longs mois par les policiers à des objectifs comptables. Or ce malaise a des causes bien plus profondes ! Si l’augmentation des moyens humains et matériels est nécessaire, c’est une vraie réponse pénale que policiers et gendarmes attendent. Ils veulent voir le résultat de leur travail : à la réalité de la délinquance qu’ils combattent chaque jour, il faut une réponse ferme. C’est une restauration durable de l’autorité de la République que demandent nos forces de l’ordre et l’ensemble des Français avec eux. Les gouvernements successifs de François Hollande n’ont eu de cesse de rejeter systématiquement les propositions de l’opposition pour renforcer la protection des Français, avant de les reprendre à leur compte quand la réalité l’imposait ! La légitime défense des policiers en est le dernier exemple : une loi incomplète en 2017 après cinq ans de renoncement ! C’est pourquoi la prochaine majorité devra réarmer l’État par des moyens supplémentaires, mais aussi réhabiliter la sanction pénale, protéger les forces de l’ordre et leur donner la capacité de se recentrer sur leurs missions prioritaires. Tels sont les trois axes majeurs de la proposition de loi en matière de sécurité intérieure et de justice que je viens de déposer à l’Assemblée nationale.]]>