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Après Bobigny, soutien à nos policiers

Eric Ciotti dénonce les bandes de casseurs qui ont fait régner, hier soir à Bobigny, un climat d’émeute. Il appelle le gouvernement à agir le plus rapidement possible et réaffirme son soutien aux policiers.

De graves incidents ont éclaté hier soir à Bobigny lors d’un rassemblement censé défendre la «justice pour Théo», mais qui a encore une fois servi de défouloir contre la police. Le camion-régie de RTL a été incendié et des bandes de casseurs ont affronté la police dans les rues, dans un climat d’émeute qui exaspère toujours plus les Français.

Vitres cassées, centres commerciaux attaqués: 37 personnes ont été interpellées dans la soirée en Seine-Saint-Denis. Que fait le gouvernement? L’Etat a-t-il encore l’ambition et les moyens de rétablir l’ordre dans ces quartiers? Il est inacceptable que des pans entiers de notre territoire soient laissés aux mains des voyous qui pourrissent la vie de milliers d’habitants, lesquels subissent cette insécurité et en sont les premières victimes.

«On ne peut pas laisser banaliser les discours qui véhiculent la haine de la police»

Je dénonce ceux qui ont attaqué nos policiers et ont affiché des slogans inadmissibles contre la police. Hier soir, on pouvait lire sur certaines pancartes: «la police viole» ou «la police tue des innocents». Ces propos sont insultants et honteux. Voilà où nous ont mené des années de laxisme judiciaire et de renoncements à rétablir la sécurité dans ces quartiers!

Je veux exprimer mon soutien total aux forces de l’ordre qui exercent leur métier de façon loyale et exemplaire. Je le répète: ce n’est pas aux policiers, ni aux politiques ou aux citoyens de rendre la justice, qui dira ce qu’il est en. Si des fautes ont été commises à Aulnay-sous-Bois par des policiers, ceux-ci devront rendre des comptes et leur sanction doit être à la hauteur de ce qui leur est reproché. Mais je refuse que cet évènement serve de prétexte à ceux qui ne font qu’exprimer leur haine de la police. On ne peut pas, à partir d’un comportement individuel, laisser planer un doute sur l’ensemble des policiers. Je rappelle qu’en 2016, 26 gendarmes et policiers sont morts en service. 16.000 ont été blessés. Je veux leur rendre hommage.

On ne peut pas laisser banaliser les discours qui véhiculent la haine de la police. C’est pourquoi je dénonce la lâcheté du gouvernement, qui avait déjà ouvert la voie à ces dérives en refusant de porter plainte contre les scandaleuses affiches de la CGT. Dans le même esprit, il n’a toujours pas donné suite à ma demande visant à porter plainte contre M. Herrou, condamné par la justice ; et qui a déclaré vendredi matin sur Europe 1 que la police française faisait la «course aux Noirs» à la frontière de l’Italie et de la France.

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