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Voter Macron, c’est voter Hollande une seconde fois !

Le 27 avril 2016, François Hollande proclamait fièrement: « La France va mieux »… avant de se raviser dans un sursaut de lucidité en décembre 2016, en renonçant à se représenter à l’élection présidentielle.

De nouveau samedi, à Crolles, François Hollande réitérait ses propos et assurait qu’il laissait une France « plus forte qu’il y a cinq ans à son successeur ». Cet exercice d’autosatisfaction est insupportable aux yeux des Français, qui voient bien que la réalité est totalement différente. Et que ce quinquennat fut désastreux pour la France. Explosion du chômage, de la dette, de l’insécurité, perte de l’autorité : le bilan de la gauche devrait l’inciter à l’humilité…

Alors que les trois facteurs susceptibles de créer de la croissance  étaient réunis – la baisse du taux de change de l’euro, la baisse du prix  du baril de pétrole et des taux d’intérêt – François Hollande, contrairement à nos voisins européens, n’a pas su tirer parti de l’alignement favorable des planètes.

Le pays «  plus fort, plus digne, plus soudé et plus cohérent qu’en 2012 » dont se targuait encore le président de la République ce week-end, c’est une France qui compte 6 millions de chômeurs, un déficit de l’Etat de 70 Milliards d’euros, une dette de 2200 milliards d’euros (soit 98,4 % du PIB !), 9 millions de pauvres. Sans oublier une croissance atone à 1,1% contre 1,7% dans la zone euro.

Ne soyons pas naïfs, Emmanuel Macron est un pur produit du hollandisme, une création ex-nihilo de François Hollande lui-même pour pérenniser l’entreprise de démolition qu’ils ont engagé, ensemble, depuis 2012.

Emmanuel Macron  qui  susurrait à l’oreille de François Hollande son projet économique désastreux n’est ni plus ni moins que le cheval de Troie d’un socialisme à la dérive et la promesse de la prolongation d’une politique qui n’a fait qu’enfoncer le pays sur les cinq dernières décennies, en dépit d’un matraquage publicitaire massif et d’une stratégie de l’attrape-tout bien huilée.

Emmanuel Macron croit faire illusion mais il ne trompe personne. Après avoir démontré sa capacité à zigzaguer par la seule force des vents d’opinions ; pour ne contredire personne et surtout plaire à tout le monde,  Emmanuel Macron a distribué les hommages et les «  Je suis d’accord » à l’ensemble de ses concurrents dans la course à la présidentielle lors du Grand Débat organisé sur TFI lundi 20 mars. Après le candidat normal, place au candidat immature et inexpérimenté !

Et ce n’est pas la vague de soutiens qu’il recueille qui viendra contredire cette réalité. Le candidat antisystème, sans parti et fervent défenseur du renouvellement de la vie politique, s’entoure de la vieille caste dont il prétend s’affranchir allant même jusqu’à reconstituer un gouvernement Hollande bis. Le même système qui a échoué produira les mêmes effets.

Après François Bayrou, Pierre Bergé, Jacques Attali, Robert Hue, Alain Minc, Gérard Collomb, Bertrand Delanoë, Bernard Kouchner, Claude Bartolone, Barbara Pompili et Bernard Poignant, conseiller historique du Président de la République revendiquant selon ses propres mots un ralliement par « fidélité » au quinquennat de François Hollande ; c’est au tour du ministre de la Défense Jean-Yves Le Drian de rejoindre la grande marche de la gauche derrière Macron.

Au total, ce sont 516 élus socialistes, 9 communistes, 13 écologistes qui soutiennent celui qui est définitivement l’héritier légitime de François Hollande!

Ce n’est pas non plus Jean-Pierre Mignard, grand ami de François Hollande et soutien d’Emmanuel Macron qui dira le contraire, lui qui dans une interview à L’Opinion, le 15 mars dernier estimait que le Président de la République jouerait « évidemment un rôle important » dans la future majorité.

Si la supercherie Macron est bien en marche, elle ne pourra pas faire encore longtemps illusion et les Français doivent en avoir pleinement conscience car ce qui est en jeu c’est l’avenir de la France durant les cinq années à venir !

Emmanuel Macron n’est qu’un leurre : il est la poursuite de la politique désastreuse de François Hollande par d’autres moyens.

Voter Macron, c’est voter Hollande une seconde fois !

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