Mon actualité

François Hollande refuse de tirer les enseignements de ses échecs

Alors que le bilan annuel 2012 de la délinquance publié par l’Observatoire national de la délinquance et des réponses pénales (ONDRP) dresse un constat accablant de la politique de sécurité du Gouvernement, François HOLLANDE persiste et signe dans son refus de tirer les enseignements dans la lutte contre l’insécurité.

Les causes de cette explosion des violences se trouvent pourtant dans la politique pénale du Gouvernement, que je dénonce avec force depuis plusieurs mois.

Par idéologie, François HOLLANDE a confirmé devant les magistrats de la Cour de Cassation sa volonté d’abroger le dispositif des peines-planchers contre les délinquants multi-récidivistes. Il persiste aussi dans sa volonté de supprimer les tribunaux correctionnels pour mineurs, sans proposer malheureusement de solutions efficaces contre la croissance continue de la délinquance juvénile. Plus grave encore, conseillée par Madame Christiane TAUBIRA, le Président de la République s’en remet à une énième commission, pompeusement nommée « conférence de consensus » pour lutter contre la récidive.

Il a surtout fait sienne l’analyse de Christiane Taubira sur les prisons. Pour la Garde des Sceaux, il n’y a pas de surpopulation carcérale, il n’y a que trop de condamnés. Or, 82 000 peines de prison ferme restent inexécutées en France, ce qui nous amène à considérer que notre pays ne souffre pas d’un excès d’emprisonnement mais d’un manque de places de prison.

Par dogmatisme, la gauche française semble encore ignorer que la sanction pénale n’est efficace, crédible et dissuasive que si elle est rapide et effective. Sans quoi, c’est l’autorité même de l’institution judiciaire qui se trouve minée. Notre capacité carcérale doit s’adapter à notre politique pénale, et non l’inverse.

Je demande donc, une nouvelle fois, au Président de la République et au Premier ministre de faire de la sécurité sa première des priorités en mettant fin à cette politique pénale irresponsable.

]]>