De nombreuses violences ont éclaté aujourd’hui à Paris, Nantes et Rennes lors de manifestations pour le retrait du projet de loi El-Khomri, et ce, en plein état d’urgence.
Alors que le mouvement de contestation ne cesse de se radicaliser, je veux dénoncer la passivité et la complaisance de l’exécutif face à des groupes d’extrême gauche, clairement identifiés, qui font preuve d’une violence intolérable.
Si le Gouvernement semble s’accommoder des troubles quasi-quotidiens à l’ordre public, les Français ne peuvent s’y résoudre et attendent de nos dirigeants qu’ils fassent régner l’ordre républicain.
Le ministre de l’Intérieur, Bernard Cazeneuve, devra s’expliquer sur la préparation de cette journée et mobiliser tous les moyens nécessaires afin que les organisateurs et les auteurs de ces exactions soient identifiés, poursuivis et présentés à la justice.
Par ailleurs, je demande solennellement au Gouvernement la dissolution des groupes d’extrême gauche ultra-violents, assimilables à de véritables groupes armés, qui ont pris part aux débordements.