te à l’égard des sapeurs-pompiers, qui sont devenus une cible privilégiée du pouvoir actuel. En effet, le gouvernement, par lâcheté, s’est toujours refusé d’établir clairement une durée minimale de travail, préférant reporter cette responsabilité sur les départements et ouvrant ainsi la porte à une grande hétérogénéité de situations sur le territoire ainsi qu’à de multiples contentieux.
C’est la raison pour laquelle le SIDS poursuivra sur le terrain du contentieux administratif, en se pourvoyant en cassation auprès du Conseil d’État, afin qu’une position applicable à l’échelon national soit enfin apportée. Puisque le gouvernement n’a pas le courage de déterminer, au niveau national, le temps de travail des sapeurs-pompiers, je demande au juge administratif qu’il se prononce sur la question du nombre de gardes à effectuer, d’autant plus au regard de la position de la CAA de Marseille qui ne remet pas en question la durée de travail établie, voici deux ans par le Conseil d’administration du SDIS, en accord avec les représentants syndicaux des sapeurs-pompiers.
Compte tenu du caractère exécutoire du jugement rendu par la CAA de Marseille, le Conseil d’administration du SDIS doit se prononcer à nouveau sur l’organisation du temps de travail des sapeurs-pompiers. Soucieux de répondre aux exigences du haut niveau d’engagement opérationnel du SDIS, j’ai le jour même les organisations syndicales et leur ai fait une nouvelle proposition d’organisation du temps de travail, en substitution de la décision déférée par les services de l’Etat. Cette nouvelle organisation sera soumise à la délibération du Conseil d’administration, le 10 mars prochain.
Être sapeur-pompier exige un dévouement sans faille et une abnégation exceptionnelle. Être sapeur-pompier, c’est traduire en actes cette devise de bravoure et de courage et mettre jusqu’à sa vie en danger pour sauver celle d’une victime.
Je veux assurer les sapeurs-pompiers de mon estime et de mon soutien indéfectible, en apportant des réponses pragmatiques et responsables à leurs revendications légitimes.
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