Martine AUBRY, en déplacement à Marseille, a attaqué le bilan du Gouvernement en matière de sécurité.
Pour ma part, je tiens à dénoncer les contradictions du Parti Socialiste en ce domaine.
Il est étonnant que Martine AUBRY propose aujourd’hui un pacte de sécurité alors qu’elle et ses camarades du Parti Socialiste n’ont eu de cesse que de s’opposer à toutes les dispositions qui ont permis de faire reculer la délinquance de 17% depuis 2002 et d’enrayer la flambée de violences consécutive à la naïveté de Lionel JOSPIN.
La proposition de Marilyse LEBRANCHU qui consiste à supprimer 20 000 places de prison, fera-t-elle partie du Pacte de Sécurité de Martine AUBRY ?
La proposition de Daniel VAILLANT consistant à faire exploiter en régie d’Etat la culture du cannabis, fera-t-elle partie du Pacte de Sécurité de Martine AUBRY ?
Est-ce que ce sont avec de telles mesures que Martine AUBRY espère devenir « la Présidente de la Sécurité », alors même que leur mise en œuvre serait pour nos concitoyens un dramatique retour en arrière ? Même DELPHINE BATHO en doute !
De même confirme-t-elle, comme l’ont fait les députés socialistes, l’abrogation des peines planchers, de la loi contre les bandes, de la loi contre l’absentéisme scolaire, ou encore de la LOPPSI ?
Quelle sera enfin la ligne de la candidate aux primaires socialistes sur l’encadrement militaire des mineurs délinquants que je propose et qui sera débattue à l’Assemblée Nationale le 11 octobre prochain ? La soutiendra-t-elle comme Ségolène ROYAL ou s’y opposera-t-elle ?
Ce n’est pas avec des coups de menton et des sabres en bois que l’on règle le problème de la sécurité mais avec une détermination et une action sans faille, à l’instar de Claude GUEANT.
Il est important que Martine AUBRY ait une position claire vis-à-vis des français. La suppression de ces dispositions qui ont permis d’endiguer la montée de délinquance subie entre 97 et 2002 sous le dernier Gouvernement socialiste aurait des conséquences dramatiques en termes de sécurité publique et engendrerait une explosion de la délinquance, non par naïveté, cette fois, mais en raison d’une véritable irresponsabilité et d’un amateurisme évident.
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