Je regrette la position exprimée par une poignée de Sénateurs qui risque de compromettre la réforme de la taxe professionnelle, une réforme engagée par le Président de la République Nicolas Sarkozy qui est pourtant plus que jamais indispensable. Le statu quo n’était plus acceptable. Déjà en 1983, François Mitterrand qualifiait cet impôt d’imbécile. Je regrette cette frilosité exprimée par quelques sénateurs, alors même que ce sont les collectivités qui doivent s’adapter à la société et non pas la société qui doit s’adapter aux collectivités, et ceci ne saurait être ignoré par le « père » de l’acte II de la décentralisation. L’engagement du Gouvernement est pourtant clair, la garantie offerte aux collectivités territoriales est triple : garantie de leur autonomie financière, garantie individuelle des ressources, garantie d’un lien fort entre les entreprises et leurs territoires. Cette réforme constitue une chance historique pour la France d’accroître la compétitivité des entreprises et d’éviter les délocalisations dans un contexte déjà contraint. Je regrette qu’une fois de plus quelques sénateurs expriment un conservatisme corporatiste.
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