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Réduction du nombre de contrôles d’identité : Éric Ciotti appelle le gouvernement à renoncer à cette politique qui serait un signe de défiance donné aux forces de l'ordre

Quelques semaines seulement après l’élection d’Emmanuel Macron, la préfecture de police de Paris aurait engagé, selon BFMTV, une évaluation sur l’utilité réelle des contrôles d’identité dans le but de les diminuer, notamment dans les quartiers sensibles. Cette politique, si elle venait à être mise en oeuvre, constituerait une inacceptable entrave au travail des forces de l’ordre, au moment où elles ont besoin de plus de moyens et de liberté d’action pour faire face à la menace terroriste qui plane sur notre pays ainsi qu’à une délinquance de plus en plus violente. À son propos, auquel cette étude fait écho, le candidat Emmanuel Macron ajoutait qu’il “demanderait des comptes aux commissariats, à la hiérarchie et aux forces de police quand elles procéderont à des contrôles de manière exorbitante”. Cette mise en cause du professionnalisme et de la déontologie des forces de l’ordre est inadmissible. Alors que nos policiers ont été une nouvelle fois attaqués cette semaine, nous devons leur témoigner notre soutien et notre confiance. La réduction du nombre de contrôles d’identité traduirait également une grande méconnaissance du travail des forces de l’ordre. En effet, le contrôle d’identité est souvent la seule base juridique pour identifier les personnes présentes dans un lieu où une infraction a été commise ou est susceptible d’être commise. Il permet également à nos services de renseignement de suivre, grâce au maillage territorial de la police et de la gendarmerie, des individus fichés. J’appelle solennellement le Président de la République, Emmanuel Macron, à ne pas sacrifier la sécurité des Français. Les policiers et gendarmes ont besoin de reconnaissance, pas de méfiance. J’appelle le ministre de l’Intérieur, Gérard Collomb, à renoncer immédiatement à mettre en œuvre cette politique dangereuse.]]>