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Bilan du plan départemental de lutte contre la radicalisation des jeunes en présence de Bernard Cazeneuve

Si la protection des populations et la prévention des menaces est avant tout l’affaire de l’État, convaincu que cette guerre contre la barbarie islamiste exige la mobilisation de tous, j’ai souhaité lancer, au lendemain des attentats de janvier 2015, le premier plan départemental de lutte contre la radicalisation des jeunes. Aujourd’hui, j’ai présenté un premier bilan opérationnel, en présence de Bernard Cazeneuve, ministre de l’Intérieur. La nouvelle forme d’emprise psychologique et de séduction de notre jeunesse par les islamistes, qui fait proliférer le risque du fondamentalisme au sein même de nos territoires, exige une réponse adaptée. C’est pourquoi, très tôt, j’ai décidé d’engager le Département des Alpes-Maritimes et d’orienter tous les dispositifs de la protection de l’enfance dans une démarche de vigilance et de réactivité permanentes. Voilà l’enjeu de ce plan départemental qui comprend un arsenal de mesures à la fois volontaristes, concrètes et complémentaires qui repose sur 5 axes :

  1. Former et informer les personnels de services sociaux et médico-sociaux ainsi que les familles
  2. Prévenir, accompagner et agir auprès des jeunes et des familles dès les premiers signes de radicalisation
  3. Détecter, repérer, évaluer et transmettre au service de l’État ou à la justice les cas les plus préoccupants
  4. Faire respecter le principe de laïcité dans les lieux d’accueil du public
  5. Promouvoir les valeurs républicaines auprès des jeunes
Un an, jour pour jour, après son lancement ce plan a fait ses preuves et son bilan est éloquent puisque ce sont déjà 1289 agents sociaux et médicaux sociaux qui ont été formés pour prévenir et détecter les risques de radicalisation des jeunes, ayant ainsi permis à l’ADRET de traiter 123 dossiers de mineurs en danger de radicalisation dont 32 ont fait l’objet d’une transmission au parquet des mineurs. Je veux d’ailleurs ici remercier tout particulièrement les agents départementaux impliqués dans ce dispositif, qui par leur grand professionnalisme contribuent, chaque jour, à la réussite de ce plan. Grâce à un travail de proximité exceptionnel, 100% des mineurs signalés ont fait ou font l’objet d’un suivi personnalisé.]]>