Si la protection des populations et la prévention des menaces est avant tout l’affaire de l’État, convaincu que cette guerre contre la barbarie islamiste exige la mobilisation de tous, j’ai souhaité lancer, au lendemain des attentats de janvier 2015, le premier plan départemental de lutte contre la radicalisation des jeunes. Aujourd’hui, j’ai présenté un premier bilan opérationnel, en présence de Bernard Cazeneuve, ministre de l’Intérieur. La nouvelle forme d’emprise psychologique et de séduction de notre jeunesse par les islamistes, qui fait proliférer le risque du fondamentalisme au sein même de nos territoires, exige une réponse adaptée. C’est pourquoi, très tôt, j’ai décidé d’engager le Département des Alpes-Maritimes et d’orienter tous les dispositifs de la protection de l’enfance dans une démarche de vigilance et de réactivité permanentes. Voilà l’enjeu de ce plan départemental qui comprend un arsenal de mesures à la fois volontaristes, concrètes et complémentaires qui repose sur 5 axes :
- Former et informer les personnels de services sociaux et médico-sociaux ainsi que les familles
- Prévenir, accompagner et agir auprès des jeunes et des familles dès les premiers signes de radicalisation
- Détecter, repérer, évaluer et transmettre au service de l’État ou à la justice les cas les plus préoccupants
- Faire respecter le principe de laïcité dans les lieux d’accueil du public
- Promouvoir les valeurs républicaines auprès des jeunes