107 500 immigrés sont arrivés aux frontières de l’espace Schengen en juillet 2015, un nombre trois fois plus élevé qu’à la même période l’année dernière, faisant peser une pression sans précédent sur les principaux points d’entrée dans l’Union européenne. Face à cette situation, je dénonce l’inaction coupable du Gouvernement, qui, par pure idéologie, ne prend que des mesures pour l’accueil de ces populations, mais aucune visant à résoudre ce problème à la source. Un drame humain est en cours et la France y participe par la lâcheté de ses dirigeants ! Je regrette également que l’Union européenne se concentre uniquement sur la répartition par quotas des réfugiés au détriment du volet de lutte contre les filières de passeurs du plan Juncker, de loin le plus efficace. Nous ne pouvons tolérer davantage de poursuivre une action négligeant totalement ses conséquences futures. Face à cette crise qui constitue aujourd’hui le grand défi de l’Union européenne, il nous faut mener une politique du courage. Porter un regard lucide sur la réalité, ne plus avoir peur des mots, agir avec fermeté et détermination, tel est le triptyque qui devrait guider les dirigeants français et européens : Porter un regard lucide sur la réalité en rejetant cette fausse générosité qui consiste à dire que la France peut et doit accueillir tout le monde ; Ne plus avoir peur des mots, en cessant de regrouper sous le terme de « migrants » les réfugiés, que l’Europe doit accueillir, et les clandestins, qui n’ont pas vocation à rester sur territoire européen ; Agir avec fermeté et détermination en s’attaquant militairement aux filières de passeurs directement sur les côtes africaines, en créant des centres de rétention dans les pays d’entrée en Europe et en menant une politique de reconduite rapide et systématique des clandestins dans leur pays d’origine.]]>
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