Mon actualité

Nouveau recul du gouvernement sur la suspension d’allocations familiales pour les parents d’élèves violents

Je regrette que Jean-Michel Blanquer abandonne le projet de suspension des allocations familiales pour les parents d’élèves violents à l’école: il faut combattre la violence par des actes concrets et non pas avec de la communication stérile comme le fait ce Gouvernement qui pratique l’intox permanent

«Nous apprenons aujourd’hui que le ministre de l’Education nationale Jean-Michel Blanquer, prisonnier de l’aile gauche de la majorité, a décidé de reculer et de ne pas mettre en place la suspension des allocations familiales pour les parents d’élèves violents. Ce dispositif qui s’inspirait de ma loi votée en 2010 fut abrogé de façon démagogique par François Hollande et le Gouvernement socialiste.

Comme souvent avec ce Gouvernement qui pratique l’intox permanent, la communication remplace l’action et les actes courageux. Le « en même temps » macronien conduit à l’immobilisme, au grand désarroi des Français qui veulent des résultats concrets! C’est encore une fois un acte manqué de ce Gouvernement qui se prive d’un dispositif efficace pour lutter contre la violence qui se propage trop souvent à l’école et dans la société en général. Il faut des sanctions réellement dissuasives pour endiguer puis éradiquer ce phénomène. Or les amendes destinées à responsabiliser les familles d’élèves violents – ce qui semble être désormais l’option privilégiée du ministre de l’Education nationale Jean-Michel Blanquer, – ne me paraissent pas suffisantes.

Face à des élèves qui perturbent les cours, agressent leurs camarades et des professeurs dont je salue d’ailleurs le courage et le professionnalisme, les sanctions doivent être exemplaires et le dispositif global. Si les parents ont des droits, ils ont aussi et surtout des devoirs qu’ils doivent remplir, comme celui d’assumer une autorité parentale nécessaire afin de construire une société apaisée et sécurisée. En octobre dernier, j’avais ainsi redéposé ma loi qui prévoyait un dispositif équilibré et avait démontré toute son efficacité, puisque 79.149 signalements avaient été faits durant l’année 2011-2012, donnant lieu à la suspension temporaire de 619 allocations et permettant le retour à l’école de plusieurs dizaines de milliers d’élèves.»