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« Notre grand danger, c’est la disparition » Interview d’Eric Ciotti au journal La Provence

Pourquoi venez-vous à la Ciotat samedi ?

Je viens à la rencontre des militants de la France et de mes amis des Bouches-du-Rhône. J’aime échanger avec chacun d’eux et m’imprégner de leurs préoccupations du quotidien. C’est aussi un moment important pour reconstruire une fédération qui a beaucoup souffert. Ce qui s’est passé au plan local est aussi la traduction de nos faiblesses nationales. Quand on est fort, politiquement et idéologiquement, rare sont ceux à quitter le navire. Notre famille politique a donné cinq présidents à la France. Après dix années de Hollande-Macron illustrées par le déclin français et le déclassement de notre pays, notre responsabilité est immense.

Pourquoi êtes-vous candidat ?

Je souhaite refaire des Républicains, la première force politique du pays. Pour cela, nous devrons gagner l’élection présidentielle, la mère des batailles. Notre grand danger aujourd’hui, après avoir fait un peu de moins de 5% à la dernière élection présidentielle, c’est purement et simplement, la disparition. Je souhaite un sursaut, accompagné d’une méthode, d’un projet, et surtout, d’un leader.

Cela pourrait être vous ?

Je souhaite en finir avec les primaires et que nos instances choisissent notre chef, celui qui nous mènera à la victoire. Pour moi, cela doit être Laurent Wauquiez. Il conjugue le plus d’expérience, le plus de talent pour que la droite retrouve une voix et un visage. L’incarnation nous fait depuis trop longtemps défaut. Il faut aussi un véritable projet de rupture sur un pilier de liberté économique autour d’une baisse massive des impôts et des charges ainsi que sur un pilier régalien pour assurer la sécurité des français. La droite doit à nouveau incarner la liberté et la protection des Français.

Qu’est-ce qui vous différencie de vos concurrents ?

Nous avons des tempéraments et des personnalités qui différent. Ma méthode pour définir notre candidat rompt avec l’incertitude. Sur le plan économique, je souhaite un véritable contre choc fiscal en ramenant les prélèvements obligatoires en deçà de 40%, en baissant les charges qui pèsent sur les entreprises et en supprimant les droits de succession, cet injuste impôt sur la mort. Politiquement, j’ai un tempérament tranché qui ne conduit pas au compromis. Les compromis, par exemple avec ce gouvernement qui a tant fait de mal à la France pourrait indéniablement nuire à notre message. Or, il faut aujourd’hui faire tomber les tabous du politiquement correct. Mais heureusement, ce qui nous rassemble est plus important que ce qui nous différencie.