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Menace terroriste : le Département des Alpes-Maritimes s’engage pour la sécurité des collèges

Dans le contexte actuel de menace terroriste maximale, notre vigilance doit être totale sur l’ensemble des sites susceptibles de constituer une cible pour les terroristes, et notamment les établissements scolaires.

A quelques jours de la rentrée, et pour répondre aux inquiétudes légitimes de nombreux parents d’élèves et enseignants, le Département, en charge de la gestion des collèges des Alpes-Maritimes, a souhaité mettre en œuvre un plan spécifique pour renforcer la sécurité des élèves et des personnels dans et aux abords des collèges.

Nous ne partons pas de zéro : la sécurisation des collèges est depuis longtemps une priorité de notre collectivité, symbolisée par le développement de la videoprotection – 528 caméras équipent aujourd’hui 70 collèges du département – ou encore la mise en place de 15 équipes de médiation scolaire qui sécurisent les abords de 40 collèges.

Il nous est apparu cependant indispensable de renforcer ce dispositif, par l’installation de nouveaux équipements et la mobilisation de moyens humains supplémentaires.

Le plan de sécurité des collèges que j’ai présenté aujourd’hui comprend :

  • Contrôle d’accès des collèges qui en feront la demande avec des tourniquets à badge notamment ;
  • Poursuite du plan de renforcement des clôtures des établissements engagé en début d’année ;
  • Renforcement du système d’alerte avec des alarmes et des consignes différenciées et adaptées aux différents risques, en lien direct avec les services de police et gendarmerie dans le cas d’une « alerte attentat » ;
  • Renforcement du dispositif déjà existant de la vidéo-protection aux abords des collèges et raccordement aux centres de supervision quand cela est possible ;
  • Généralisation de la présence des « agents de sécurité et de médiation » aux abords des établissements scolaires ;
  • Accompagnement des communes qui souhaitent renforcer les équipements de sécurité à proximité des collèges ;
  • Renforcement des actions de prévention et de détection de la radicalisation déjà engagées en 2016.