Jean-Christophe Cambadélis, Premier secrétaire du Parti socialiste, a dénoncé les manifestations de policiers, qu’il a qualifiées de “hors-la-loi”. Assimilant les policiers qui ont manifesté au Front national, il les a accusés d’être “eux-mêmes facteurs de désordre” alors qu’ils sont “chargés de faire respecter l’ordre”.
Je veux condamner avec force ces propos abjects et insultants, qui, avec les menaces du ministre de l’Intérieur, témoignent d’un mépris total pour nos policiers au moment où ils expriment un malaise et un ras-le-bol légitimes alors qu’ils exercent avec courage et abnégation leurs missions exigeantes, dans une France plongée depuis près d’un an dans l’état d’urgence, sans obtenir en retour la considération qu’ils sont en droit d’attendre de l’exécutif.
Par ces propos révoltants, en s’attaquant à des symboles de la République, protecteurs de la population et garants de ses libertés, Jean-Christophe Cambadélis se montre indigne de sa fonction.
En véhiculant un tel message, le Parti socialiste ne fait qu’attiser la haine anti-police au moment où les policiers font face à une surenchère de violence.