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Loi travail : Eric Ciotti dénonce la complaisance du Gouvernement à l’égard des syndicats qui prennent en otage les Français

120.000 foyers privés d’électricité en Loire-Atlantique, trafic ferroviaire interrompu à Paris, plusieurs policiers blessés dont au moins 5 à Toulouse, violents affrontements et commerçants excédés agressés par des manifestants à Nantes : le degré de gravité des débordements auxquels les syndicats et les groupuscules d’extrême gauche nous ont habitués depuis 2 mois a aujourd’hui franchi un nouveau cap.

Alors que le mouvement d’opposition à la loi travail semble pris d’une frénésie violente, semant le chaos sur l’ensemble du territoire et mettant en cause la sécurité des Français, je veux dénoncer la complaisance du Président de la République et du Gouvernement à l’égard de la poignée d’extrémistes qui prend en otage les Français, faisant d’eux les complices objectifs des casseurs. En effet, si les messages de fermeté de la part de l’exécutif se succèdent, dans les faits, c’est toute la gauche, qu’elle pratique, soutienne, excuse ou tolère la violence, qui porte la responsabilité de ce climat de guerre civile qui menace aujourd’hui notre pays, son économie et sa cohésion sociale.

J’appelle le Gouvernement à, enfin, rétablir l’ordre et libérer les Français de cette violence en interdisant les manifestations susceptibles de donner lieu à des débordements, comme le permet l’état d’urgence. Il est également plus que temps de mettre un terme à l’impunité dont profitent les organisations syndicales qui dévoient le droit de grève. Les auteurs d’actes délictueux ainsi que les syndicats qui organisent ou soutiennent ces exactions doivent être poursuivis sans faiblesse et répondre de leurs actes devant les tribunaux.