Le 22 avril dernier, j’ai officiellement saisi en référé le Tribunal Administratif de Nice pour obtenir l’autorisation d’évacuation de ces camps illicites dans le lit du fleuve Var.
Les conditions météorologiques s’étant particulièrement dégradées ces dernières heures, le niveau du Var s’est considérablement élevé, constituant un danger certain pour la sécurité des personnes.
Malheureusement, cette situation confirme la procédure que j’ai engagée il y a quelques jours, sans recevoir de réponse officielle du Gouvernement.
En fin de matinée, les sapeurs-pompiers ont d’ailleurs dû porter assistance à quelques occupants du camp pris au piège par la montée extrêmement soudaine des eaux du Var. Des baraquements sont inondés, ainsi que des véhicules. Immédiatement alerté par les services de secours, j’ai demandé à un proche collaborateur d’aller à leur rencontre et de dresser un état des lieux précis.
Sans attendre la décision du juge administratif qui doit statuer le 2 mai, je demande en urgence au Gouvernement et aux services de l’Etat de prendre immédiatement les mesures nécessaires pour mettre en sécurité ces populations et démanteler ce campement qui n’a que trop duré.
C’est une situation d’urgence à laquelle le Gouvernement doit répondre, avant que la nuit tombe.