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Le livre de Gérard Davet et Fabrice Lhomme démontre l’islamisation grandissante d’une partie de la France: ne pas la combattre est une lâcheté

Les deux journalistes d’investigation du Monde ont dirigé un livre d’enquête mené par cinq journalistes en formation au CFJ à Paris.

Le résultat de cette enquête publiée chez Fayard est édifiant: clientélisme communautaire, refus de participer à un barbecue où les femmes cuisinent du porc à la PJ du 93, présence de plus en plus fréquente du voile islamique dans les rues… comme si la loi islamique était imposée par certains comme la norme sociale qui doit régir la vie en commun.

Et surtout, le constat accablant d’une lâcheté coupable d’une partie des élites face à cette réalité qu’ils n’osent dénoncer par peur des « amalgames », ce mot-valise bien pratique qui permet l’auto-censure.

La cécité de certains face à ces attaques contre la laïcité et contre notre pacte républicain est hallucinante. Depuis des années, je n’ai cessé de combattre cette progression d’un islam conquérant qui, sous couvert de liberté religieuse, fracture un peu plus notre devise républicaine et notre société.

Je suis satisfait que des journalistes osent encore se confronter à la réalité du terrain et voir la dureté de certaines situations, l’atmosphère pesante qui règne dans certains quartiers comme l’a raconté le journal La Croix récemment à Ecquevilly. Mais que cette prise de conscience paraît tardive! Il est loin le temps où Bernard de la Villardiere était stigmatisé comme islamophobe parce qu’il osait s’attaquer à ce genre de tabous…

Oui les musulmans ont le droit de vivre dans notre pays et de pratiquer leur religion, comme n’importe quelle autre religion, mais ce droit ne donne pas tous les droits. Le principe de la laïcité, c’est que l’espace public ne doit pas être envahi par la présence religieuse, par des pratiques ou des signes qui sont ostentatoires. La loi a réglé ce problème à de nombreuses reprises mais ne soyons pas naïfs et regardons en face cette influence grandissante d’un islam politique qui prend parfois la place des autres institutions sociales de la République et qui menace le fameux « vivre-ensemble » cher à nos élites de gauche.

En 2016, une enquête de l’Institut Montaigne révélait déjà que 29% des musulmans interrogés estimaient que la Charia était supérieure aux lois de la République. C’était un signal d’alerte. Qui a voulu le voir? Dans certains quartiers la démission de l’Etat laisse place aux lois communautaires et des bandes. Il est donc grand temps que la République soit de retour dans ces territoires qui ne doivent pas échapper à la règle commune.