Je tiens à dénoncer les conditions dans lesquelles a été organisée, par des partis politiques et des organisations de gauche, la pseudo consultation sur l’avenir de La Poste.
Cette votation, présentée comme un référendum, n’est en fait qu’une classique campagne de récoltes de pétitions comme il s’en organise chaque jour des dizaines en France.
Cette campagne est entachée d’une double tentative de manipulation des Françaises et des Français.
Tout d’abord, la question qui a été posée n’est nullement en lien avec la réalité du projet de loi que présentera devant le Parlement le Ministre de l’Industrie Christian Estrosi. En aucun cas il n’est envisagé une quelconque privatisation de La Poste, mais bien de donner à cet établissement les moyens de son développement pour affronter la concurrence européenne.
D’autre part, il n’existe aucune garantie sur la sincérité du scrutin puisque celui-ci ne s’appuyait sur aucune liste électorale et que rien ne permettait de contrôler qu’une même personne ne vote plusieurs fois. J’émets les plus sérieux doutes sur le bon déroulement de ce scrutin.
L’avenir de La Poste est une question bien trop importante pour faire l’objet de tentatives de récupération politiciennes et idéologiques par des partis politiques discrédités.