Eric Ciotti s’est exprimé dans l’hémicycle de l’Assemblée nationale, à l’occasion du débat qui s’est tenu sur les moyens de lutte contre la surpopulation carcérale.
Il a entamé son propos en soulignant que c’était la première fois depuis sa prise de fonction que la Garde des Sceaux, Madame Taubira, prenait la peine d’exposer sa politique pénale. Il a rappelé combien, sous son impulsion, la politique pénale de la France avait été profondément modifiée, sans même soumettre ni le contenu, ni l’esprit de ces réformes au Parlement et à la représentation nationale.
Aussi n’a-t-il pas manqué de dire combien il s’opposait à cette politique pénale qu’il juge dangereuse. La situation actuelle de la France se dégrade, il suffit d’écouter les médias pour le comprendre. Pour Eric Ciotti cette dégradation et la politique menée vont de pair.
En ce qui concerne la question de la surpopulation carcérale, Eric Ciotti n’a pas manqué de souligner l’absence du mot « victime » du discours de la Garde des Sceaux. « L’incarcération n’est pas une nécessité sociale » affirme Madame Taubira. Cela démontre encore une fois combien sa vision est loin de celle du précédent Gouvernement. La politique pénale de Madame Taubira est d’affaiblir la peine ou la sanction. Eric Ciotti lui a rappelé que la finalité de la politique pénale de la France devrait être de protéger la société et d’éviter la récidive. Pour lui, la seule solution est la création de 24 000 places de prison supplémentaires. C’était d’ailleurs l’objet du projet de loi qui avait été proposé par le précédent Gouvernement, à la rédaction duquel Eric Ciotti avait participé.
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