Mon actualité

La « loi travail » ne constitue, ni plus ni moins, qu’un cas d’école de l’anti-réforme

mobilisme.

En effet, alors que l’exécutif promettait une réforme allant dans le bon sens, celui de mesures favorables à une plus grande libéralisation du marché du travail, à un plus grand équilibre entre droits des salariés et libertés des entrepreneurs, absolument nécessaires dans un contexte de hausse continue du nombre de demandeurs d’emploi, il nous offre aujourd’hui un texte vidé d’une partie de sa substance, dans le seul but de sauver les apparences politiques. La “loi travail”, quelque soit désormais son devenir, ne constitue, ni plus ni moins, qu’un cas d’école de l’anti-réforme. Elle est emblématique de ces annonces médiatiques d’une intention de conduire des réformes nécessaires au pays, pour beaucoup inspirées de propositions de la droite, puis d’une incapacité à les faire voter par une majorité fracturée, pour finir dans un quasi statu-quo. Entre renoncements et capitulations, ce nouvel échec s’inscrit dans la continuité du quinquennat de François Hollande, qui davantage préoccupé par les petits calculs politiciens que par l’intérêt général, est passé du candidat normal au « Monsieur Bricolage » mais n’a jamais su s’élever en Président des Français.
]]>