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Journée commémorative du 19 mars : une faute morale

Le choix de la date du 19 mars par l’actuel Gouvernement comme journée de commémoration de la fin de la Guerre d’Algérie constitue une faute morale et une insulte faite à la mémoire de toutes celles et tous ceux qui ont disparu et trouvé la mort dans les mois qui suivirent la signature des Accords d’Évian. Je déplore vivement que le gouvernement et le Chef de l’État n’aient pas respecté les souhaits exprimés par les associations de rapatriés, de harkis et d’anciens combattants qui demandaient, à une immense majorité, que cette date ne soit pas retenue comme journée commémorative. Par ce choix, non consensuel et sujet à polémique, le Gouvernement porte gravement atteinte à la mémoire et au souvenir de tous les Français, de Métropole et d’Outre Mer, qui ont donné de leur sang et de leur vie en Algérie. Je rappelle que deux journées honorent déjà la mémoire de l’ensemble des victimes de la guerre d’Algérie. Le 11 novembre, qui commémore la mémoire de toutes les personnes qui ont combattu pour la France, et le 5 décembre qui associe les rapatriés d’Afrique du Nord, les personnes disparues et les populations civiles victimes de massacres ou d’exactions commis durant la guerre d’Algérie et après le 19 mars 1962. Pour toutes ces raisons, je ne participerai pas à cette journée de commémoration, le Conseil général des Alpes-Maritimes n’y enverra aucun représentant et je demande au Gouvernement de revenir sur sa décision.]]>