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Je demande la dissolution du Parti des Indigènes de la République

Le jour où nous rendions hommage aux victimes des attentats terroristes perpétrés par Mohamed Merah, une manifestation co-organisée par le Parti des Indigènes de la République a dégénéré à Paris. Il est inadmissible que l’autorité républicaine soit une fois de plus bafouée par des groupuscules qui véhiculent la haine!

Ce dimanche 19 mars, une manifestation organisée par l’extrême-gauche contre les pseudo-violences policières a dégénéré à Paris. Elle n’a réuni que 5000 à 7500 personnes: c’est déjà trop et c’est une insulte pour nos forces de l’ordre, qui travaillent de façon exemplaire pour protéger notre pays face aux multiples menaces.

Deux gendarmes ont même été blessés et Paris a de nouveau connu des violences urbaines. Jusqu’à quand le gouvernement va-t-il accepter cette situation scandaleuse? Où est le gouvernement quand des cocktails Molotov visent ceux qui nous protègent?

Ce dimanche 19 mars, j’étais aux côtés de Samuel Sandler et de toutes les familles endeuillées par la barbarie à la synagogue Notre-Dame de Nazareth, à Paris, en souvenir des victimes des attentats terroristes commis par Mohamed Merah à Toulous et Montauban. Avec le Consistoire, avec le Grand rabbin, avec tous ceux qui nous ont rejoint, nous avons uni nos pensées en hommage à toutes ces victimes du terrorisme et de l’antisémitisme. Car oui, l’antisémitisme tue encore en France, et nous devons nous battre pour éviter cela.

A quelques mètres de là, les forces de l’ordre étaient attaquées et le Parti des Indigènes de la République (sic), qui co-organisait la manifestation du 19 mars, véhiculait ses habituels messages de haine. C’est la raison pour laquelle je demande sa dissolution au ministre de l’Intérieur Bruno Le Roux.

Dès son origine en 2015, cette pseudo Marche de la dignité et contre le racisme prenait d’ailleurs des relents « anti-Blancs« , comme l’a écrit Le Monde. Quant à l’association des Indigènes de la République, elle n’a jamais caché ses convictions communautaristes et ses messages de violence. Sa porte-parole Houria Bouteldja s’est notamment faite connaître en posant à côté d’une inscription honteuse sur laquelle on pouvait lire « Les sionistes au goulag« . Dans un livre, celle-ci explique même que « la blanchité est une forteresse, tout blanc est bâtisseur de cette forteresse« . Ou encore que « si une femme noire est violée par un noir, c’est compréhensible qu’elle ne porte pas plainte pour protéger la communauté noire ».

En d’autres termes, ce que prône cette militante auto-proclamée de l’anti-racisme n’est rien d’autre que du racisme. Comment peut-on, dès lors, accepter que l’association dont elle est la porte-voix puisse organiser des manifestations qui aboutissent à des violences dans Paris?

Il faut interdire ces rassemblements dangereux

Une fois de plus l’autorité républicaine a donc été bafouée. Le gouvernement n’a tiré aucune leçon des précédentes manifestations violentes. Celui-ci est guidé par sa naïveté légendaire et son impuissance volontaire face à des mouvements menés par des organisations de gauche.

En plein état d’urgence, au lendemain d’une nouvelle attaque terroriste à Orly, et enfin le jour où la Nation se recueille en mémoire des victimes des crimes commis par Mohamed Merah, je demande solennellement au gouvernement:

Le quinquennat Hollande a gravement sapé les fondements de l’autorité républicaine, mis en danger les représentants de l’ordre et procédé à un désarmement pénal sans précédent.

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