Je viens d’apprendre le décès de Jean-Paul BARETY. Je le savais souffrant depuis plusieurs semaines mais son décès plonge Nice et son Comté dans la tristesse.
J’éprouvais une affection particulière pour cet homme fin et discret, pétri de culture et érudit.
Son soutien, ses remarques toujours empreintes d’humour et de hauteur, sa loyauté m’étaient toujours précieux.
Il fut de tous les combats gaullistes. Secrétaire départemental du RPR pendant de nombreuses années, il fut un soutien précieux pour moi au moment des législatives. Je me souviens avec émotion de ses paroles à l’occasion de la réunion qu’il avait organisée en ma faveur dans les jardins de son domicile niçois rue Maréchal Joffre.
Gaulliste, homme politique digne, honnête et soucieux du service public, il avait assumé les fonctions de maire de Nice et député dans une période où notre ville connaissait des turbulences.
Ses racines étaient à Puget-Théniers mais sa famille s’était installée à Nice, dans les années 1890, apportant à notre territoire toute son énergie, son ardeur au travail et son sens des responsabilités.
Il avait à cœur d’en préserver la mémoire.
Jean-Paul BARETY avait choisi les Archives départementales comme hôte de ses riches archives familiales. Le Département était devenu le dépositaire de la mémoire de son oncle Léon BARETY, qui a marqué la vie de notre pays.
Il portait toujours une attention scrupuleuse et un regard attentif sur leur conservation et leur mise en valeur.
Toujours fidèle à ses racines, il avait perpétué la tradition familiale en présidant l’Acadèmia Nissarda et veillant à la qualité de sa revue Nice historique. Son absence, lors de la dernière assemblée générale en juin, nous avait déjà inquiétés sur sa santé.
Il laissera le souvenir d’un homme fin, gourmand et gourmet, vif d’esprit, ardent au travail, et guidé par-dessus tout par la recherche de l’intérêt général.