Monsieur Hollande vient une nouvelle fois de faire la démonstration de son irresponsabilité et de sa méconnaissance des grands dossiers.
Alors que le gouvernement, sous l’impulsion de Nicolas Sarkozy, a en décembre 2010 voté une grande réforme de l’organisation des collectivités locales qui va permettre de renforcer leur autonomie, de clarifier les compétences et de réduire les charges qui pèsent sur nos concitoyens, monsieur Hollande annonce, aujourd’hui, qu’il entend revenir en arrière sur ces grandes avancées.
Le candidat socialiste est bien mal placé pour donner des leçons en matière de gestion. Président du Conseil général de Corrèze depuis plusieurs années, il a démontré ses piètres qualités de gestionnaire. Il a dû en effet faire appel à un financement exceptionnel de la part du Ministère de l’Intérieur pour réussir à boucler son budget 2012.
Il est irresponsable d’imaginer que les collectivités locales refusent de participer à l’effort national et collectif de réduction des déficits et de la dette. C’est la voie que j’ai choisie en ma qualité de président du conseil général des Alpes-Maritimes, ce n’est malheureusement pas celle suivie par monsieur Hollande qui pourrait obtenir, à Tulle, l’Oscar de la dette.
C’est de stabilité dont notre pays a besoin, et non de discours vindicatifs et irresponsables opposant l’Etat aux collectivités territoriales comme l’a fait monsieur Hollande à Dijon, quelques jours seulement après avoir menacé de limogeage les fonctionnaires coupable à ses yeux d’avoir exercé leurs missions au service de l’Etat.