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Hollande est le candidat de l’ambiguité permanente

«Dans la lettre que François Hollande a publié ce jour, extrêmement choquante et éloignée de toute réalité, M. Hollande valse entre mensonges, banalités et catastrophisme.

Ainsi en matière de sécurité, il semble avoir la mémoire très courte. Il oublie de préciser qu’entre 1997 et 2002, lorsque la gauche était au pouvoir et qu’il était à la tête du P.S., la délinquance a augmenté de +17,8%, tandis qu’elle a reculé de 17% depuis 2002.

Quant au fonctionnement des institutions tant critiqué par M. Hollande, est-il nécessaire de rappeler que la réforme constitutionnelle de 2008, voulue par Nicolas Sarkozy, a permis de créer un véritable statut pour l’opposition afin de renforcer leur rôle dans les institutions, et notamment au Parlement ?

Cette lettre révèle également une profonde méconnaissance de la France. Alors que M. Hollande se proclame le candidat du changement, il incarne le summum de l’apparatchik socialiste. Les 11 années qu’il a passées à la tête du Parti socialiste l’ont complétement déconnecté des réalités.

Les contre-vérités proférées par le candidat socialiste ne sont pas dignes de quelqu’un qui aspire à exercer les plus hautes fonctions dans notre pays. A force de faire des alliances avec Montebourg, puis avec les Verts, pour enfin tenter de séduire le centre, François Hollande est devenu le candidat inconsistant.

Enfin, y compris sur la seule mesure plus ou moins claire de son programme, à savoir la fusion de l’IR et de la CSG, il a fini par reculer. A force de reculer, M. Hollande finira par être dos au mur. »