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Eric Ciotti rappelle les compagnies maritimes et la CCI à leurs responsabilités

A l’heure où le Conseil général a engagé d’importants travaux de réhabilitation du Port de Nice autour du bassin Lympia, afin d’offrir aux riverains de ce quartier historique une qualité de vie retrouvée, Eric CIOTTI  ne peut accepter l’augmentation des nuisances sonores et olfactives dont souffrent ces mêmes riverains, du fait du trafic nocturne des ferries.

Il tient à rappeler qu’à sa demande, le Conseil portuaire du Port de Nice, qui s’est tenu le 25 janvier dernier, a adopté un nouveau dispositif réglementant le trafic de nuit des ferries dans le port de Nice, en présence notamment des représentants des compagnies de ferries. Ce nouveau dispositif visait clairement à limiter le trafic nocturne des navires à passagers, et ainsi de réduire considérablement toutes les nuisances engendrées pour les riverains du port.

Afin de garantir la quiétude nocturne des riverains, il est désormais interdit aux navires à passagers de plus de 50 mètres de longueur hors tout (ferries desservant la Corse ainsi que les navires de croisière) d’accoster ou d’appareiller, sauf circonstances exceptionnelles justifiant une dérogation accordée par l’autorité portuaire et sauf cas de force majeure, en dehors des plages horaires suivantes : première amarre d’accostage autorisée entre 6h00 et 22h30, et dernière amarre larguée autorisée entre 7h00 et 23h30. Au cours du seul mois de juillet, 16 entraves et manquements à ces nouvelles règles (16 arrivées au-delà des 22h30 réglementaires), ont été constatés. Or, ces dérapages ne sont pas tous, loin s’en faut, dus à des cas de force majeure. De plus, à ces retards inadmissibles s’ajoutent de trop nombreux agissements intolérables (dégagements abusifs de fumées et de gaz d’échappement, bruits insupportables et répétitifs lors des manœuvres d’embarquement et de débarquement des véhicules, et annonces sonores des haut-parleurs de bord).

« Au regard des rotations effectuées depuis l’entrée en vigueur de ces dispositions, je suis au regret de constater de trop nombreuses entorses à cette règle que je ne peux tolérer. Ces entorses qui représentent 20 % du trafic de nuit sont totalement inadmissibles, et j’ai immédiatement interpellé les dirigeants des deux principales compagnies de ferries concernées pour un rappel à l’ordre sévère à leurs engagements d’avant saison.

Je déplore ces comportements irrespectueux et irresponsables à l’égard des riverains du Port, excédés par les nuisances que génèrent ces attitudes. Je ne peux plus tolérer et admettre qu’ils soient traités de la sorte.

C’est pourquoi je compte convoquer dans les plus brefs délais une Conférence de Placement destinée à apporter des solutions concrètes dans le traitement des nuisances générées par les escales des ferries, et, si nécessaire, à réduire l’accès des ferries au port de NICE. J’ai également annoncé aux dirigeants des compagnies de ferries que, dans la mesure où aucune amélioration significative ne serait enregistrée dans les semaines à venir, j’envisagerais de nouvelles mesures coercitives pour l’avenir. Ces nouvelles mesures pourraient prendre la forme d’une réduction plus restrictive encore des plages horaires nocturnes ou même des sanctions financières en cas de dépassement abusif des horaires.

Mon engagement pour que le Port de Nice puisse continuer à jouer pleinement son rôle économique et touristique tout en répondant aux exigences environnementales ainsi qu’au légitime souhait de quiétude des riverains, est connu de tous. J’appelle solennellement les dirigeants des compagnies de ferries à respecter cet équilibre nécessaire, juste et harmonieux entre développement économique ou touristique et qualité de vie des riverains du Port de Nice. »

Enfin, Eric CIOTTI a également saisi la Chambre de Commerce et d’Industrie, pour lui demander, en tant que concessionnaire du port, de jouer pleinement son rôle et de mettre en œuvre dans les meilleurs délais toute disposition de nature à apaiser les conflits à nouveau exacerbés.

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