Eric Ciotti en mode combat contre le gouvernement – Nice-Matin

En abordant son bilan parlementaire, à l’occasion de ses voeux hier soir au port, le député a mené une charge violente contre le pouvoir socialiste Eric Ciotti ne varie pas. L’homme engagé a une nouvelle fois affirmé ses positions, sa fermeté, hier soir lors de la cérémonie de vœux dans la première circonscription. Une constance, un respect des engagements, au plan national comme local. Devant une salle du Séminaire comble, le député a insisté sur le respect de ses engagements de proximité : « Un port de Nice que j’ai voulu préserver, vivant mais équilibré. » Délai tenu également pour le parking du quai de la Douane, « qui sera achevé à la fin de l’année 2013, conformément aux engagements pris ». Et les exemples ont afflué dans le discours : « amélioration architecturale, plan lumière ». Eric Ciotti a rapidement dressé la liste des chantiers qui comptent: place Saint-Roch, patrimoine religieux préservé, caserne Lympia. Il s’est lancé dans un résumé des actions importantes santé, solidarité humaine.

« Entreprise de démolition »

Mais hier soir, parmi tous ses devoirs, le député a accordé une place de choix, prépondérante, à son action parlementaire dans l’opposition. La charge contre le gouvernement socialiste, qui a constitué la première partie de son intervention, a été violente. Eric Ciotti avait donné d’emblée le ton en évoquant « le résultat catastrophique de l’élection de François Hollande ». En pointant minutieusement la fiscalité, les hausses de taxes, la baisse du pouvoir d’achat, le député a construit sa démonstration afin de décrire « l’entreprise de démolition » du gouvernement actuel. Il a alimenté son discours avec les chiffres de la sécurité, stigmatisant l’action de Manuel ValIs, « un illusionniste » évoquant aussi « la politique pénale particulièrement dangereuse » de Christiane Taubira. Immigration, euthanasie, dépénalisation du cannabis, le député a affiché sa fermeté sur tout le programme des réformes. A propos du mariage pour tous et du droit de vote des étrangers non communautaires aux élections locales, Eric Ciotti a interpellé le gouvernement : « Qu’il ait le courage de demander leur avis aux Français ! Nous saurons quoi lui répondre! » Le député n’a accordé qu’un seul crédit au gouvernement : « L’engagement de notre pays contre le terrorisme, l’intégrisme au Mali. » Lueur qu’il a immédiatement mouchée par l’abrogation de la loi Ciotti sur l’absentéisme scolaire, « qui va fragiliser des centaines de milliers d’enfants dans notre pays ».   Article Nice-Matin (édition du 29 janvier 2013)]]>