nt du couple et la neutralisation du preneur d’otages.
En prenant pour cibles des policiers, représentants de l’Etat, c’est à la République et à la démocratie qu’ils incarnent que le terrorisme islamiste veut porter atteinte. Par leur courage et leur dévouement sans faille, nos forces de l’ordre sont les symboles d’une République qui ne plie pas face à la menace terroriste.
Au nouvel acte de guerre qu’elle vient de subir, la France doit répondre avec la plus extrême fermeté !
Alors que cet attentat nous rappelle que la France est une cible privilégiée, l’une des premières au monde, je demande solennellement au Gouvernement de revenir à une stricte application de l’état d’urgence et de cesser de disperser les forces de police et de sécurité. Depuis des mois, le gouvernement a renoncé à imposer les mesures qu’exige l’Etat d’urgence : il aurait dû interdire les manifestations, poursuivre les perquisitions administratives et réagir fermement face aux groupes de casseurs qui s’attaquaient aux forces de l’ordre.
L’ensemble des moyens d’investigation et de rétention des individus suspectés de lien avec les organisations terroristes doivent également être à nouveau mobilisés de manière implacable. Comme l’auteur de cet odieux assassinat, les individus présentant une menace pour la sécurité des Français doivent être placés en rétention de sûreté, dans des centres fermés. Il s’agit d’un principe de précaution pour la sécurité des populations que je réclame depuis 2012. Je regrette que la majorité socialiste ait systématiquement repoussé mes propositions de loi et mes amendements en ce sens.
Il est plus que temps de conduire la guerre dans laquelle la France et le monde civilisé ont été entraînés avec les armes adaptées au niveau de la menace.
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