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Un changement radical de politique de sécurité du Gouvernement est indispensable

Le bilan mensuel de la délinquance révélé par Le Figaro et que l’Observatoire national de la délinquance et des réponses pénales (ONDRP), pour la première fois, n’a pas publié, révèle que l’explosion des crimes et délits se poursuit et s’aggrave mois après mois.

Cette volonté délibérée de dissimuler aux Français les chiffres de la délinquance constitue une faute politique et morale majeure.

Selon ces chiffres, le mois de novembre s’est soldé par une augmentation de 5,6% de la délinquance générale soit 15 000 victimes de plus.

Le bluff médiatique du Ministre de l’Intérieur se dissipe chaque jour face à la réalité des chiffres.

Sur certains paramètres, nous sommes face à une explosion inquiétante et inédite depuis plus de 20 ans. Ainsi, on constate une hausse de 5% des violences contre les personnes (+19% en zone gendarmerie), +17,2% de vols dans les résidences principales et secondaires ou encore +13,2% des infractions économiques et financières.

Les causes de cette explosion des crimes et délits – qui n’est hélas pas isolée puisqu’elle s’inscrit dans la continuité des derniers mois – se trouvent bien évidemment dans la politique pénale du Gouvernement, que je dénonce avec force depuis plusieurs mois. En effet, la circulaire pénale de Madame Taubira du 19 septembre dernier a instauré l’impunité légale, faisant de la sanction l’exception.

Je demande donc solennellement au Premier ministre de tirer tous les enseignements utiles de ces chiffres et de mettre fin à cette politique pénale laxiste qui conduira inéluctablement à une explosion continue de la délinquance tout au long de ce quinquennat, comme à l’époque de Monsieur Jospin.

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