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Eric Ciotti comprend et partage le désarroi des taxis niçois qui refusent l’ubérisation de leur métier.

J’ai reçu vendredi dernier à ma permanence de Nice, pour une réunion de travail, les représentants des syndicats de taxis azuréens. Ils m’ont fait part de leur vive opposition au projet de loi d’Orientation des Mobilités du Gouvernement Macron dont la discussion doit débuter lors du mois de juin prochain.

Je partage leurs inquiétudes et leur volonté de se battre contre ce projet de loi qui engage une rupture avec la loi Grandguillaume qu’Emmanuel Macron avait pourtant signé en tant que ministre ; et dont l’application a été confirmée au tout début de son quinquennat. Comme je m’y suis engagé devant eux je porterai leurs revendications et défendrai leurs intérêts à l’Assemblée nationale lors de la discussion du projet de loi.

Les taxis ont besoin de stabilité et de sécurité. La loi Grandguillaume permettait quelques avancées pour établir un équilibre entre les chauffeurs de taxis et les chauffeurs de véhicules de tourisme (VTC), notamment ceux gérés par les grandes plateformes comme Uber.

Or le nouveau projet de loi sur les mobilités va mettre un terme définitif à cet équilibre puisqu’il va autoriser le coivoiturage payant (et donc le retour au contesté dispositif Uberpop) mais aussi permettre la circulation des VTC sur les voies de bus et enfin donner la possibilité aux maires de créer des stations de VTC sur la voie publique. Autant de mesures que je juge préjudiciables pour les taxis.

Avec cette loi, la macronie verse encore une fois dans l’uberisation et la déréglementation incontrôlée de notre économie, ce qui aura des conséquences sociales terribles pour ceux qui ont acheté une licence et verront encore une fois se déployer une concurrence déloyale. Je m’engage, dans les prochaines semaines, à mener une initiative législative forte, avec mes collègues députés « Les Républicains », pour déposer des amendements qui corrigeront ce projet de loi qui pénaliserait l’ensemble des taxis.