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Éric Ciotti : « C’est pas classique est une aventure jalonnée de magnifiques souvenirs »

LE POINT – Du 31 octobre au 2 novembre, le festival fêtera ses dix ans. Le député et président du conseil général des Alpes-Maritimes nous en parle.

Le Point : Qu’est-ce qui distingue C’est pas classique des autres festivals de musique classique organisés ailleurs en France ?

Éric Ciotti : C’est pas classique est un événement qui propose trois jours de concerts de musique classique sous toutes ses formes gratuitement. C’est un rendez-vous culturel phare dans le département, cher au coeur des azuréens. L’idée est de rendre accessible à tous la culture et d’offrir au public des spectacles décalés, afin de donner une autre image de la musique classique, loin des clichés qui la cloisonnent trop souvent dans un univers destiné uniquement aux mélomanes. Cette année, plus de 50 spectacles seront proposés avec la participation de plus de 1 000 artistes. Pour ses dix ans, C’est pas classique s’offre un parrain de renom, le pianiste et compositeur Jean-François Zygel.

Jusqu’à quel point, et en quoi, l’événement est-il important pour le département ?

En dix années d’existence, C’est pas classique s’est inscrit dans les rendez-vous incontournables du département. Chaque année, le public est de plus en plus nombreux à venir découvrir et applaudir des artistes qui s’illustrent dans la musique classique. Permettre au plus grand nombre d’avoir un accès gratuit à la culture est une priorité et une grande fierté pour notre collectivité qui, malgré les temps de crise, ne fait pas l’économie de la culture pour tous. C’est pas classique a également un rayonnement national et international qui fait parler de lui en France et dans le monde entier grâce à la qualité de sa programmation. L’édition 2014 sera, une fois de plus, très riche. De grands noms de la musique composeront le plateau du festival et certains d’entre eux seront notamment accompagnés par l’orchestre philharmonique de Nice et l’orchestre de Cannes Paca. Pour cette année d’anniversaire, c’est l’artiste niçois Moya qui, avec toute la fantaisie qui l’habite, signe avec talent l’affiche de ce festival qui est devenu, au fil des années, une véritable vitrine pour notre territoire.

Avez-vous souvenir d’une émotion particulièrement forte ressentie lors d’une édition ?

C’est pas classique, c’est une aventure de dix ans jalonnée de magnifiques souvenirs. Je pense, par exemple, à l’hommage à Luciano Pavarotti et Maria Callas présenté par Ève Ruggieri, et « Ecce Cor Meum » de Paul McCartney en 2007, aux trois grands violonistes Didier Lockwood, Gilles Apap et Sarah Nemtanu qui ont donné des concerts tout simplement sublimes en 2010, à la présence de la star Barbara Hendricks en 2011 ou encore à l’incomparable violoniste Vadim Repin qui nous a enchantés en 2012. Comment ne pas garder un vibrant souvenir de la présentation des soeurs Labèque l’année dernière… Cette année encore, de formidables soirées nous attendent avec notamment Wax Tailor et Nemanja Radulovic.

En savoir plus : rendez-vous sur le site du festival