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Hommage aux victimes de l’attentat du 29 octobre 2020

Il y a trois ans, alors que nous pansions encore les plaies de l’horreur du 14 juillet 2016, alors que le procès des attentats de Charlie Hebdo se poursuivait à Paris, et alors que – le 16 octobre précédent – un professeur d’histoire-géographie dénommé Samuel Paty était lâchement et sauvagement assassiné en banlieue parisienne, Nice – ce 29 octobre 2020 – était de nouveau victime de la barbarie islamiste.

Au matin d’une journée ensoleillée, dans cette belle basilique Notre-Dame-de-l’Assomption, dans ce lieu de paix et de prière, la violence du fanatisme assassinait trois de nos compatriotes : le sacristain, Vincent Loquès, et deux fidèles de la paroisse, Nadine Devillers et Simone Barreto Silva.

Trois noms devant lesquels nous nous inclinons, avec douleur et avec respect, en assurant leurs proches et leurs familles de nos pensées. Nous n’oublions pas ce jour du 29 octobre 2020. Nous n’oublions pas vos morts, qui sont aussi les nôtres, et ceux de la France tout entière.

L’acte de terreur commis ce jour-là par ce terroriste islamiste – présent clandestinement sur notre territoire depuis seulement 48h au moment de commettre son forfait – est un acte de haine.

Haine des Français et de la France, haine de notre identité, haine de notre mode de vie, haine de notre culture, haine de notre héritage.

Un acte d’autant plus abominable qu’il est venu jeter la mort dans un lieu consacré à la vie.

Un acte qui nous rappelle l’assassinat du père Hamel, à Saint-Étienne-du-Rouvray, en 2016, douze jours après l’attentat de la promenade des Anglais.

Depuis plusieurs années, la France est en guerre contre le terrorisme djihadiste. Et dans cette guerre, Nice – seconde ville la plus durement touchée après Paris – a payé un lourd tribut.

Tous nos deuils, toutes nos peines, nous invitent à ne jamais baisser la garde. À ne tolérer aucune faiblesse. À n’excuser aucun manquement.

Ces drames nous obligent à ne jamais rien concéder aux adeptes comme aux complices, cyniques ou naïfs, de l’islamisme, dont nous avons pu constater toute la brutalité, toute l’inhumanité, dans ce pogrom antisémite, sans précédent depuis la Shoah, qui a si profondément meurtri Israël.

Ces drames nous obligent à rechercher tous les moyens de protéger les Français de cette barbarie aveugle qui a déjà coûté la vie à trop de nos concitoyens, et jusqu’encore récemment, avec l’assassinat du professeur Dominique Bernard à Arras.

Ne laissons pas ces trop nombreuses tragédies ne devenir que des faits divers.

Car le plus grand hommage que nous puissions rendre à tous ces innocents, dont les vies ont été volées par la terreur islamiste, c’est de continuer le combat afin que la litanie des tragédies cesse enfin.

Afin que, demain, comme nous y engage la foi que Vincent, Nadine et Simone étaient venus professer en ce matin du 29 octobre 2020, la vie triomphe de la mort.