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Dès les premiers jours, le laxisme est de retour

Je constate avec stupeur et consternation qu’en matière de politique pénitentiaire, François Hollande est resté en 1981. Dès les premiers jours après son élection, c’est le grand retour du laxisme et  de la culture de l’excuse.

Contrairement à ce qu’affirme M. Hollande dans un courrier adressé à l’Observatoire international des prisons, notre politique n’est pas celle du « tout carcéral ». Malheureusement, nous ne vivons pas dans un monde parfait: le crime existe et les délinquants ne sont pas forcément les victimes de la société.

Alors que M. Hollande déplore les conditions de détention de notre pays, il s’est opposé au récent projet de loi relatif à l’exécution des peines dont la principale mesure consistait à porter à 80 000 la capacité d’accueil du parc carcéral à l’horizon 2017. Aujourd’hui, François Hollande persiste et signe, en affirmant qu’il est inutile de construire de nouvelles places de prison car, selon lui, l’incarcération des délinquants ne résout rien. Cette position très dogmatique et tellement peu constructive de M. Hollande est profondément choquante face à un sujet aussi grave.

La politique que Monsieur Hollande envisage de mettre en œuvre si la gauche remporte les élections législatives est inquiétante et va considérablement dégrader la sécurité dans notre pays : « numerus clausus » dans les prisons, ce qui revient à empêcher toute incarcération au motif qu’il n’y aurait pas de places suffisantes en détention ; suppression des peines planchers pour les récidivistes, aménagement systématique de toutes les peines d’emprisonnement de 3 mois etc.

Dans le domaine de la lutte contre la délinquance, la gauche et Monsieur Hollande démontrent une nouvelle fois que la naïveté et le laxisme conduisent à l’irresponsabilité 

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