Monsieur Bartolone, président socialiste du Conseil général de Seine-Saint-Denis, s’apprête à présenter jeudi un budget pour l’année 2010 en déséquilibre, ce qui est illégal.
Je tiens à dénoncer ce comportement irresponsable, comme l’agitation stérile et politicienne des Présidents de Conseils Généraux de gauche.
Un élu se doit de respecter les lois de la République, il doit aussi gérer les finances de la collectivité dont il a la responsabilité en tenant compte des contraintes qui s’imposent à tout citoyen.
Comme le font au quotidien toutes les familles françaises, c’est en adaptant ses dépenses à ses recettes que l’on bâtit son budget et non l’inverse.
Monsieur Bartolone tente aujourd’hui par une manœuvre politicienne de détourner l’attention des causes réelles des difficultés auxquelles son département est confronté.
C’est en effet en raison de choix hasardeux et contestables, tels que le recours à des «emprunts toxiques» ou un budget communication près de deux fois supérieur à celui du département des Alpes-Maritimes, que le Conseil général de Seine-Saint-Denis peine à boucler son budget.
Enfin, je tiens à rappeler à Monsieur Bartolone que la mise en place de l’APA est une décision prise par Monsieur Jospin, alors Premier ministre, et que dès l’origine le financement par l’Etat de cette mesure n’était pas à la hauteur des enjeux.
Pour ma part, en ma qualité de président du Conseil général des Alpes-Maritimes j’ai, comme la plupart de mes collègues, fait adopter mon budget dès le mois de décembre.
Face à un contexte économique difficile, nous avons fait le choix dans les Alpes-Maritimes de diminuer nos dépenses de fonctionnement pour renforcer l’action publique au service de l’investissement et de l’emploi, et aider nos concitoyens les plus en difficultés.
D’autres départements ont préféré faire des choix différents. A eux de les assumer.
Personne ne sera dupe de cette manœuvre! Aucun écran de fumée ne masquera les dérives de gestion des Conseils généraux socialistes.
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