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Campement illicite dans le lit du Var : je demande au Gouvernement de prendre ses responsabilités

Le 22 mars, à l’issue du transfert de compétence et de domanialité du fleuve Var de l’État au Département, j’ai saisi très officiellement Monsieur le Préfet des Alpes-Maritimes pour lui signaler la présence d’une centaine de personnes et d’une dizaine de véhicules sur la commune de Nice sous le pont des baraques de la RM 6202 bis et en aval de celui-ci.

Cette occupation sans droit ni titre, qui perdure depuis plusieurs semaines, doit cesser pour des considérations de salubrité publique et de sécurité des personnes. De nombreuses dégradations ont été constatées. Il n’est pas acceptable de laisser prospérer cette zone de non-droit dans un espace aussi dangereux que le lit d’un fleuve.

C’est pourquoi aujourd’hui, je saisis officiellement en référé le Tribunal Administratif de Nice pour obtenir l’autorisation d’évacuation de ces camps illicites.

Si le juge administratif donne raison au Département, je souhaite que le Gouvernement prenne toutes ses responsabilités en mettant en demeure ces populations de quitter le fleuve Var, y compris le cas échéant en recourant à la force publique, si cela est nécessaire.

La situation dans les Alpes-Maritimes traduit un enjeu national majeur très préoccupant pour notre pays. J’observe qu’alors qu’on estimait à plus de 300 le nombre de campements de Roumains en 2010, Manuel Valls reconnaît lui-même qu’il y en a plus de 400 désormais… Ce phénomène s’explique en partie par la circulaire interministérielle du 26 août 2012, qui loin de régler ces problèmes, créé des conditions d’attractivité pour notre pays.

Je dénonce la grande naïveté, l’inertie et le laxisme du Gouvernement qui ne font qu’aggraver une situation devenue intolérable. Tandis que les campements illicites ne cessent d’augmenter, les reconduites à la frontière, elles, sont en baisse continuelle. 

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