du climat d’insécurité permanent dans lequel les riverains vivaient, de saisir et d’alerter, avec Christian Estrosi, Député-Maire de Nice, le Préfet des Alpes-Maritimes, afin de faire procéder à l’évacuation de ce squat, dans les plus brefs délais et avec le concours de la force publique si nécessaire. Je me réjouis de l’évacuation de ce squat ce jeudi 30 mai, qui intervient après la décision du Tribunal d’Instance rendue le 22 mai dernier. Il était nécessaire d’engager ces procédures pour mettre fin aux conséquences dangereuses de la politique irresponsable du Gouvernement en matière d’immigration. Le 10 avril dernier, le squat avait été le théâtre d’une violente explosion, provoquée par un réchaud à gaz défectueux, qui aurait pu avoir des conséquences dramatiques. Tout doit être fait pour éviter, à l’avenir, qu’une telle situation puisse se reproduire. Les services de l’État doivent s’assurer de la régularité de la présence des roms sur le territoire national et en tirer toutes les conséquences en matière d’éloignement. Il appartient donc au Gouvernement de prendre ses responsabilités. Cela passe d’une part, par l’abrogation de la circulaire interministérielle qui encourage et facilite la venue et l’installation des ressortissants roumains et bulgares en France. D’autre part, le Gouvernement doit, sans tarder, engager des discussions avec la Roumanie et la Bulgarie pour que ces pays intègrent leurs propres ressortissants et respectent enfin leurs engagements européens. La circulaire gouvernementale du 26 août 2012, loin de régler ces problèmes, renforce les conditions d’attractivité de notre pays, mais aussi génère des effets pervers en raison de l’obligation de relogement qu’ont les pouvoirs publics avant tout démantèlement. Ainsi, alors que le ministre de l’Intérieur déclare que « les Roms ont vocation à rester en Roumanie, ou à y retourner », je déplore que les paroles du Gouvernement soient en décalage total avec son action observée sur le terrain.]]>
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