Hier, à l’Assemblée nationale, j’ai présidé aux premières Rencontres de la Sécurité Intérieure organisées par l’Association Défense & Stratégie.
Cette première édition portait plus particulièrement sur le terrorisme où sont intervenus notamment Monsieur Frédéric PECHENARD, Directeur général de la Police nationale, Monsieur Roland GILLES, Directeur général de la Gendarmerie nationale et Monsieur Bernard SQUARCINI, Directeur central du Renseignement intérieur.
La menace que représente le terrorisme est d’autant plus sérieuse aujourd’hui, celui-ci ayant changé de nature ces dernières années : mode d’organisation complexe basée sur le cloisonnement et l’action de cellules indépendantes présentes sur notre territoire, sur la mise en place de filières d’acheminement vers l’étranger et sur des modes de communication de plus en plus abouties.
Face à des groupes terroristes qui ne reculeront devant aucun type d’actions et qui peuvent avoir recours à des moyens chimiques, bactériologiques et radiologiques, la sécurité intérieure doit constamment évoluer.
L’efficacité du renseignement et de l’application des priorités présentées dans le livre blanc établi en 1995 est à saluer, toutefois il faut insister sur la nécessité d’aller plus loin.
La Loi d’Orientation et de Programmation pour la Performance de la Sécurité Intérieure, dont je suis le rapporteur, contient des dispositions très importantes pour renforcer nos moyens dans la lutte contre le terrorisme : efforts technologiques pour utiliser des moyens plus modernes, automatisation des contrôles, reconnaissance biométrique, rôle fondamental de la vidéo-protection, alerte et information de la population…
Enfin, une bonne coopération européenne et internationale est nécessaire et les résultats positifs de la coopération franco-espagnole en matière de lutte contre le terrorisme nous le prouvent.
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