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Vols : La part des étrangers mis en cause explose, les socialistes doivent affronter les réalités de la criminalité

la France est la cible croissante de bandes et de réseaux de cambrioleurs étrangers. En 2012, la police nationale a mis en cause 151 885 personnes pour vols, parmi lesquelles 40 670 personnes étrangères (26,8%). En quatre ans, la part des étrangers explose de 10,3 points. Certaines nationalités sont davantage représentées que les autres. En regroupant les personnes de nationalité roumaine avec celles originaires des pays des Balkans (Albanie, Bulgarie et pays issus de l’ex-Yougoslavie), l’observatoire souligne qu’elles représentent 9,5% des personnes mises en cause pour vols, plus de deux fois plus qu’en 2008 (4,2%). Dès l’été 2012, le Gouvernement a adressé des signaux dangereux dans la gestion des campements illicites Roms tout comme l’abrogation des arrêtés anti-mendicité dans les rues de Paris. La hausse continue des crimes et délits constatées depuis plusieurs mois aurait dû alerter le Gouvernement sur l’échec de sa stratégie contre l’insécurité. Pourtant, il s’enferme dans la logique la plus dogmatique et idéologique au mépris des réalités vécues sur le terrain. En janvier 2012, j’avais soutenu la proposition de loi UMP tendant à renforcer l’effectivité de la peine complémentaire d’interdiction du territoire Français et visant à réprimer les délinquants réitérants. Il était proposé que les peines planchers, réservées aux récidivistes, soient étendues aux réitérants, c’est à dire aux personnes jugées pour des faits différents de ceux pour lesquels elles ont déjà été condamnées. Si ce texte avait été adopté, les tribunaux auraient eu l’obligation d’envisager d’interdire du territoire national un étranger majeur, « ne disposant pas d’un séjour régulier en France depuis au moins trois ans », si le délit pour lequel il est poursuivi est passible d’au moins trois ans d’emprisonnement. Je demande au Gouvernement d’examiner cette proposition de loi qui répond aux attentes de forces de l’ordre confrontées à cette forme inédite de délinquance.]]>